DOMAINE DE LA DEFICIENCE VISUELLE

 

Le SAMSAH ne représente qu’un des acteurs d’accompagnement des personnes dans ce domaine. Son mode de fonctionnement s’inscrit tant en complémentarité que dans le cadre d’une prise en charge graduée de la déficience visuelle avec les différents acteurs suivants :

  • Les ophtalmologistes

Ils demeurent les acteurs de la prise en charge curative de l’atteinte visuelle et sont systématiquement informés par courrier de la prise ne charge réadaptative de leurs patients.

  • Les  opticiens

Dès qu’il y a nécessité d’acquisition d’un équipement optique, la personne est orientée vers son opticien. Elle ne sollicitera un opticien plus particulièrement formé à la Basse Vision que si l’équipement préconisé ne peut être acquis chez son opticien ou si la personne n’a pas d’opticien identifié.

  • Les orthoptistes

De par sa mise en place à partir d’un réseau Basse Vision implanté sur un partenariat fort avec les orthoptistes du département, les SAMSAH ARRADV ont fait le choix de s’appuyer sur ces réseaux. Ainsi,  la rééducation orthoptique des usagers du SAMSAH leur est déléguée en articulation avec l’orthoptiste du service. Ce partenariat qui fait intervenir, pour la personne qui en relève, l’orthoptiste de proximité conforte de surcroit le lien avec l’ophtalmologiste traitant. Mais a contrario, du fait de la faible disponibilité de la majorité de ces orthoptistes, il rend difficile l’articulation de ce professionnel avec les autres professionnels du service.  

  • Les services d’ophtalmologie

Ils sont concernés quand la personne relève d’un suivi dans le cadre de ces services.

  • Les services Basse Vision annexés à un Service Hospitalier

Les deux services présents sur le 13 partagent un de leurs opticiens avec le SAMSAH ARRADV 13. Ces deux services ne possèdent pas d’équipe pluridisciplinaire et font appel au SAMSAH ARRADV 13 quand ils identifient le besoin d’autres professionnels à la prise en charge de leurs patients.

Le service Basse Vision annexé au service ophtalmologique de l’Hôpital de la Timone est composé de 4 ophtalmologistes vacataires ; 2 orthoptistes salariées, 1 psychologue salariée. Il fait appel de façon ponctuelle à un ergothérapeute du service de réadaptation fonctionnelle et à l’assistante sociale d’une association pour malvoyants (les Cannes Blanches) qui intervient une fois par mois. Il fait appel au SAMSAH ARRADV 13 quand il identifie une difficulté dans les déplacements pour ses patients.

Le service Basse Vision annexé à l’hôpital Saint Joseph  effectue une consultation hebdomadaire spécialisée  relevant de trois médecins : un  ophtalmologiste, un ORL qui effectue un bilan audio-vestibulaire et un neurologue qui recherche une démence ou une dépression, des éléments contre-indiquant une rééducation ainsi que de deux  opticiennes  et une orthoptiste.

Seul Soin de Suite et de Réadaptation (SSR) spécialisé dans la  déficience visuelle  du Sud de la France, le partenariat avec cette structure s’inscrit dans le cadre de la prise en charge graduée de la déficience visuelle. En effet, la personne, avec son accord,  peut être orientée vers ce service dans les cas suivants :

    • Polyhandicap,

    • Nécessité d'un plateau technique supérieur

    • Et/ou nécessité d'une coupure avec l'environnement voire d'un cadre institutionnel.

Cependant, afin d’améliorer la pertinence de la réponse donnée aux personnes déficientes visuelles, le SAMSAH peut être amené à commencer l’accompagnement d’usagers avant leur admission à l’ARAMAV et/ou de finaliser leur accompagnement en amont afin de permettre à ces personnes une transposition des acquis dans leur vie quotidienne.

  • Les revendeurs spécialisés en matériel Basse Vision

Le SAMSAH fait appel à ces services chaque fois qu’une personne relève d’un équipement technique spécialisé disponible uniquement auprès de tels services.

  • Le domaine  associatif spécialisé dans la déficience visuelle

Il comporte de nombreuses associations qui ont chacune leur spécificité. Le SAMSAH articule son action avec ces associations notamment dans le cadre des loisirs (adaptés comme le prêt de livres sonores et/ou encadré comme la marche, la peinture, certaines activités physiques..) et de l’accompagnement social. Il a une articulation partenariale plus régulière avec l’Association Valentin Haüy (AVH) qui intervient dans des champs très spécifiques dont il ne dispose pas comme l’apprentissage de l’outil informatique adapté et du braille.et qui de surcroit dispose d’un service de vente d’aides techniques à la vie journalière pour personnes déficientes visuelles.

De cet état des lieux dans ce domaine, il résulte qu’idéalement les personnes présentant une déficience visuelle devraient pouvoir bénéficier d’une prise en charge graduée allant du conseil spécialisé avec plus ou moins orientation vers opticien et orthoptiste jusqu’à une prise en charge en hospitalisation complète dans le cadre d’un SSR. (cf. suggestions des professionnels).