ARRADV QUID ?

 

 L’association ARRADV est née le 16 mars 2002 de la rencontre de professionnels :

  • De la vision : une orthoptiste et  un médecin ophtalmologiste

  • De la santé publique : un médecin de santé publique

  • Du  handicap : un médecin coordonnateur  de l'ex COTOREP

Dans  le département des Bouches du Rhône, qui se sont interrogés sur le double constat suivant :

  • La méconnaissance de la déficience visuelle comme source de handicap dans tous les domaines et pas seulement dans les activités purement visuelles tant par les professionnels que par le public et les pouvoirs publics ;

  • L’existence d’un important hiatus au niveau de l’interface médico-sociale et médico-professionnelle dans la prise en charge de ces personnes déficientes visuelles. 

Son  projet associatif prend ses racines dans  l’article 2 des statuts de l’association à savoir, son but qui est : d’« assurer une prise en charge globale des personnes déficientes visuelles pour préserver au mieux leur autonomie et leur éviter une désinsertion sociale et professionnelle ».

Ainsi dès 2003, un an après sa création, l’ARRADV portait, au regard de sa raison sociale un projet ayant un double objectif : 

  • Mettre en place un réseau de prise en charge globale de personnes déficientes visuelles ;

  • Pouvoir répondre à l’ensemble des demandes formulées par une personne déficiente visuelle en intégrant dans une structure l’ensemble des professionnels nécessaires à la prise en charge globale d’une personne déficiente visuelle.

L’association, dès lors, était la gestionnaire :

  • Du  pôle de coordination d’un réseau Basse Vision ;

  • Des équipes techniques labellisées pour le Site pour la Vie Autonome des départements des Bouches du Rhône, des Alpes de Haute Provence et des Hautes Alpes. 

Souhaitant pérenniser son action afin d’apporter une meilleure réponse aux besoins identifiés des personnes déficientes visuelles en région PACA, l’ARRADV a créée :

  • Le premier SAMSAH , dans le département des Bouches du Rhône : Le SAMSAH ARRADV 13 ayant ouvert ses portes le 1er septembre 2005 (après un avis favorable à l’unanimité au  de mars 2005)

  • Un second SAMSAH spécialisé sur la déficience visuelle dans le département du Vaucluse : le SAMSAH ARRADV 84 ayant ouvert ses portes le 1er janvier 2010 après un avis favorable à l’unanimité au CROSMS de mars 2010

Dans la poursuite de l’atteinte de son objet, le Conseil d’Administration de l’ARRADV est toujours constitué très majoritairement de professionnels de la vision et du handicap afin de: 

  • Défendre que le handicap visuel tel que c’est inscrit dans la loi ne doit pas rencontrer de barrière d’âge 
  • Faire reconnaître les problématiques spécifiques à la déficience visuelle aux  professionnels, au public et aux décideurs des politiques publiques :

    • La déficience visuelle (à l’exclusion de la cécité totale) demeure à ce jour source d’un handicap fortement méconnu, du fait notamment qu’il présente comme paradoxe d’être difficilement visible. 

    • La difficulté dans le champ de ce handicap n’est pas de stigmatiser, voire de réduire la personne à sa déficience mais bien au contraire de la méconnaître. La déficience visuelle touche majoritairement des personnes âgées  (« 61% des déficients visuels sont des personnes âgées de plus de 60 ans » est-il mentionné dans le Plan Handicap Visuel). Ce constat explique pourquoi ce handicap, en croissance exponentielle, se situe à la fois sur le champ du handicap et  sur celui du cinquième risque lié à la dépendance. Ce qui corrobore d’ailleurs le fait d’aboutir à terme, à une homogénéisation du dispositif, approche beaucoup plus cohérente pour ces personnes.

    • La possibilité d'une prise en charge rééducative et réadaptative des personnes déficientes visuelles demeure très mal connue. Pourtant cette prise en charge réadaptative permet,  bien souvent, à ces personnes de préserver au mieux leur dignité et  leur autonomie cela même chez des personnes âgées, voire très âgées. Pour celles qui relèvent d’un établissement, elle optimise leurs conditions de séjour en institution. 
  • Parallèlement à ce travail sur la reconnaissance de ce handicap, œuvrer sur une homogénéisation à sa prise en compte sur un plan national 
  • Améliorer la qualité de vie des personnes déficientes visuelles.